Premières impressions intérieures

samedi 1er février 2014
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Article paru dans la Barrette 50 d’octobre 2013

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Mgr Munier et deux sœurs lors de notre première visite

Le 20 avril, avec Mgr Munier, notre Vicaire Général et Sœur Marie-Étienne, supérieure générale des Sœurs de Saint-Charles , les membres du bureau de l’Association Saint-Brunon ont découvert notre nouvelle église, voici les impressions de notre « spécialiste ».

Le 20 avril, avec Mgr Munier, notre Vicaire Général et Sœur Marie-Étienne, supérieure générale des Sœurs de Saint-Charles , les membres du bureau de l’Association Saint-Brunon ont découvert notre nouvelle église, voici les impressions de notre « spécialiste ».

Quand on pousse pour la première fois la porte de l’église, on est comme saisi, pris de stupeur. On ne s’attend pas à ce que nos yeux voient, on pense être dans un rêve.

Quelles peuvent être les différences entre l’intérieur d’une église terminée en 1860 et ce même intérieur en 2013 ?

La réponse est aussi surprenante qu’enthousiasmante : dans notre cas, il n’y a absolument aucune différence.

Rares sont les églises qui peuvent, aujourd’hui, s’enorgueillir de posséder l’intégralité de leur mobilier d’origine. Certes, dans bien des églises les maîtres-autels ont été conservés... les autels latéraux aussi, les confessionnaux…

Mais ici, un banc de communion a été enlevé. Là, des statues ont été déposées... Un autel fixe a été ajouté pour la célébration de la messe face au peuple. Quand ce n’est pas tout l’intérieur, qui, méconnaissable, totalement modifié, transforme une belle église de campagne ancienne en bunker froid et sans vie.

Ici, donc, tout est intact. Le bois triomphe dans le chœur : stalles, banc de communion, parquet chêne. Tout est chaleureux.

Le maître-autel est constitué de plusieurs matériaux (bois, pierre). Il fera l’objet d’une plus ample description lors d’un prochain article.

Les autels latéraux sont en bois, de même que l’imposante chaire, qui reprendra du service, ainsi que la console et le dais de la statue du Sacré-Cœur. Le bois est également présent tout le long de la nef avec les confessionnaux (il y en a presque autant que de jours dans la semaine !).

Ce qui frappe également, ce sont les dimensions intérieures de l’édifice.

En regardant la façade, très élancée, on peut s’attendre à une nef étroite avec peu de places. Les apparences sont trompeuses car si l’église des Oblats de Marie-Immaculée n’a certes pas les dimensions d’une cathédrale, l’intérieur est toutefois vaste et fonctionnel.

C’est une église construite pour une communauté de religieux qui est idéale pour accueillir la communauté des fidèles. Ici, la communauté n’est pas perdue dans une grande nef froide mais est unie et soudée. Nous espérons aussi, mais cela viendra rapidement, que cette église soit trop petite pour nous accueillir...

Enfin, un point particulièrement marquant est la luminosité très intense qui baigne l’ensemble de l’édifice.

Ce point est d’autant plus notable que, derrière la porte que l’on vient de passer, le temps est gris et il pleut ! C’est un mystère que beaucoup d’architectes n’ont pas su résoudre : même en multipliant les surfaces vitrées, un édifice peut être sombre comme l’est Saint-Pierre. Or, ici, les surfaces vitrées sont peu importantes mais la lumière inonde l’édifice !

Yves Masson



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